130 ans plus tard, des journalistes l'ont appris. La jeune péripatéticienne s'appelait Gabrielle Berlatier.
Selon The Art Newspaper, dans son livre intitulé Van Gogh’s Ear: The True Story (Oreille de Van Gogh. L'histoire véritable), la chercheuse irlandaise Bernadette Murphy raconte la vie et révèle le prénom de la jeune femme, sans cependant donner son nom, ce qu'elle a promis à ses descendants.
Néanmoins, des journalistes ont établi que c'était une fille de fermier qui vivait non loin d'Arles. Femme de ménage à l'époque, mordue par un chien enragé et contaminée, elle a été transférée à l'Institut Pasteur à Paris où un vaccin lui a sauvé la vie. Or, ce traitement très cher a ruiné sa famille. Pour le payer, la jeune demoiselle a commencé à se prostituer.
Plus tard, elle s'est mariée, et jusqu'à la fin de ses jours elle n'a parlé à personne de sa rencontre avec le peintre.