"Nous disons constamment à nos alliés en Turquie que nous avons besoin de preuves. Dans notre législation, il existe des normes claires pour l'extradition", a déclaré M.Kerry.
Le secrétaire d'Etat a souligné que "personne au département d'Etat n'a pas été en contact avec M.Gulen", car, selon lui, ce n'est pas nécessaire. Il a également noté qu'une telle démarche serait "mauvaise".
"S'il y a des raisons juridiques, le ministère de la Justice va s'en occuper", a affirmé M.Kerry.
Depuis la fin des années 1990, Fethullah Gülen vit en exil aux Etats-Unis, mais il conserve encore une certaine influence en Turquie. Il a tout d'abord aidé Recep Tayyip Erdogan à conquérir le pouvoir, mais leurs vues sur l'administration du pays ont divergé. En 2013, Ankara a accusé M.Gülen d'avoir organisé une tentative de putsch après une opération anti-corruption.