"Nous avons déjoué un certain nombre d'attentats encore ces derniers mois, un juste avant l'Euro, qui aurait pu être particulièrement meurtrier", a déclaré le premier ministre pour prouver l'efficacité de l'état d'urgence en vigueur depuis le 13 novembre dernier.
Il a cependant ajouté qu'il n'y avait pas de risque zéro: "nous sommes en guerre".
En ce sens, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lui donne raison estimant que la menace est partout.
"On voit bien, avec ce qui s'est passé en Allemagne, que la menace est partout et qu'il y a des risques de mimétisme. Quand il y a des événements de cette ampleur, il y a des risques de réplique. On l'a vu en Allemagne, on peut le voir ailleurs", a expliqué le ministre sur France Info.
Sur ces entrefaites, les Français ne partagent pas l'optimisme que la classe politique place dans la prolongation de l'état d'urgence.
Selon un tout récent sondage Ifop pour Le Figaro, 67% des personnes interrogées au lendemain de l'attentat à Nice affirment ne pas avoir confiance en François Hollande et son gouvernement pour faire face et lutter contre le terrorisme.