La haute Représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune Federica Mogherini a déclaré qu'aucun pays ne pouvait adhérer à l'Union européenne s'il introduisait la peine de mort.
"Nous appelons au plein respect de l'ordre constitutionnel en Turquie. L'Union européenne souligne l'importance du maintien de l'Etat de droit dans ce pays", a-t-elle annoncé aux journalistes.
Federica Mogherini a également souligné qu'il fallait qu'Ankara respecte la démocratie, les droits de l'homme et les libertés fondamentales.
Berlin partage entièrement ce point de vue, a confirmé Steffen Seibert, le porte-parole du gouvernement allemand.
"Un pays où il y a la peine capitale ne peut pas être membre de l'UE, et le rétablissement de la peine de mort en Turquie aurait pour conséquence l'arrêt des négociations sur l'adhésion", selon M.Seibert.
Le premier ministre turc a en outre ajouté que l'introduction de la peine de mort en Turquie ne serait envisageable qu'une fois que des modifications à la constitution du pays auront été apportées.