Plus de 80 morts et plus de 200 blessés. Cette fois, c'est à Nice que ça s'est passé. Un effrayant sentiment de déjà-vu. Ce nouvel attentat vient de rallonger la terrible liste des attaques qui ne cessent d'ensanglanter le monde. Le ciel au-dessus du Sinaï, Paris, Bruxelles, Orlando, Bagdad, Istanbul…
Praying for all. No matter the place, we're all feeling the loss 🙏🏻 God give us strength. #TimeToUnite #Nice06 pic.twitter.com/Kvr1e4Z7xM
— Tatiana Judith (@TatianaJudith) 15 июля 2016 г.
La seule différence est que la réaction n'est pas toujours la même. Alors que les gens de toutes nationalités expriment leurs condoléances, la politique entre en jeu et une fois les moments les plus douloureux passés, les victimes sont reléguées au second plan par les médias. Les attaques terroristes se transforment donc en armes politiques, instrument idéal pour dénoncer la ligne politique de tel ou tel dirigeant.
"La France est un pays islamophobe avec une politique étrangère extrêmement destructrice et ces terribles attaques y constituent une réponse", accuse notamment l'ancien journaliste d'Al Jazeera Roshan M. Salih, cité par The Washington Time.
France is an Islamophobic nation with a hugely destructive foreign policy and these horrible attacks are a terrible blowback #NiceAttack
— Roshan M Salih (@RmSalih) 15 июля 2016 г.
Mais alors que le monde est plongé en deuil, il n'y a en réalité qu'un seul coupable, celui qui a revendiqué l'attaque, et il conviendrait donc de s'unir devant cette menace.
"La Russie sait ce qu'est la terreur et les menaces qu'elle crée pour nous tous", a déclaré Vladimir Poutine après l'attaque de Nice.
Et pourtant, combien de fois la Russie a-t-elle entendu des accusations au lieu des condoléances après de telles attaques?
"Le pouvoir russe a profité (des actions terroristes liées plus ou moins directement à la mouvance islamiste radicale, ndlr) pour accentuer la répression contre les indépendantistes tchétchènes ou contre les groupes radicaux dans d'autres républiques caucasiennes. Le Kremlin a même été soupçonné, indices concordants à l'appui, d'avoir organisé lui-même certains attentats pour justifier sa politique", a écrit par exemple le média français Slate au lendemain du crash du Sinaï, revendiqué par Daech.
Devant cette terrible menace qu'est le terrorisme, essayons donc de rester humains, quels que soient nos opinions politiques. Car pendant que les ambitions politiques divisent le monde, Daech en profite pour faire couler le sang.