En 1971, l'armée a exigé du gouvernement de rétablir l'ordre après des mois de grèves et d'affrontements dans les rues entre l'extrême-gauche et l'extrême-droite. Quelques mois plus tard, le premier ministre Suleyman Demirel est contraint de démissionner. Une coalition d'hommes politiques conservateurs et de technocrates, sous le contrôle des militaires, s'est chargée de rétablir l'ordre. La loi martiale a été établie dans plusieurs provinces. Elle n'a été levée qu'en septembre 1973.
Le 18 juin 1997, le premier ministre Necmettin Erbakan a dû démissionner sous la pression de l'armée, des milieux d'affaires, de la justice et d'une partie de la classe politique. L'opposition voyait en sa personne une menace contre la laïcité. En 2013, les participants au coup d'Etat ont été traduits en justice.