"Le président Poutine a envoyé un télégramme à son homologue français François Hollande, où il a présenté ses profondes condoléances suite à cet attentat inhumain et barbare", a indiqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
"En ce jour difficile, la Russie est solidaire avec le peuple français et partage sa douleur après la mort de nombreuses personnes", a ajouté M. Peskov.
"La cruauté, le cynisme particulier de cette attaque commise le jour de la Fête nationale dans votre pays choquent. Nous nous sommes assurés une fois de plus que la morale humaine est étrangère au terrorisme: des civils absolument innocents, y compris des femmes et des enfants, deviennent ses victimes", a écrit Vladimir Poutine.
M. Poutine a souligné que pour vaincre ce "mal ahurissant", l'humanité entière doit unir ses forces et lutter d'une manière conséquente et sans compromis contre toutes les manifestations du terrorisme: éliminer ou neutraliser les terroristes et leurs leaders, où qu'ils se cachent, détruire systématiquement l'infrastructure de la clandestinité extrémiste et couper court à son alimentation financière.
Le président russe a confirmé que la Russie, pour sa part, était prête à collaborer le plus étroitement possible avec la France, ainsi qu'avec d'autres partenaires internationaux dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a estimé de son côté, lors du sommet Europe-Asie (Asem) qui se tient à Oulan-Bator, en Mongolie, que le terrorisme "représente un défi commun", contre lequel il faut utiliser "la force".
