Il y a trois mois, l'Iran a été considéré comme le responsable principal des attentats du 11 septembre. Les Etats-Unis ont même gagné un procès contre l'Iran sans la participation de la République islamique.
Début mars, le juge de New York George Daniels a pris une décision selon laquelle l'Iran devait payer une compensation de 10,5 milliards de dollars aux familles des victimes de cette attaque ainsi qu'au groupe de compagnies d'assurance. Le juge a déterminé que l'Iran avait accordé un soutien actif aux terroristes qui avaient commis les attentats de New York, Washington et de la Pennsylvanie faisant 2977 morts.
Le juge Daniels a déclaré que l'Iran n'aurait pas pu se justifier des accusations d'avoir soutenu les terroristes et aurait dû en être responsable. Dans le même temps, le juge n'a cité aucun argument concernant l'implication de l'Iran dans ce procès.
Hossein Sheikholeslam, conseiller du président du parlement iranien pour les Affaires étrangères a considéré cette décision de la justice américaine comme une "mauvaise plaisanterie":
"Cette décision a provoqué une grande surprise car la justice n'avait aucun fondement de porter un tel arrêt contre l'Iran. Cela ressemble à une mauvaise plaisanterie des Etats-Unis" a-t-il souligné dans une interview à Sputnik.
Selon l'expert, la République islamique n'a jamais pris part aux procès judiciaires concernant le 11 septembre 2001.
"Iran n'a pas participé aux procédures judiciaires publiques concernant les attentats du 11 septembre. Si un tel arrêt a été prononcé, cette démarche est absolument abusive et gratuite. Les preuves de l'innocence de l'Iran seront présentées dans les jours qui viennent. Même le nom du pays – l'Iran – n'a jamais figuré dans les documents de ce procès".
Selon M.Sheikholeslam, les arguments de l'enquête, qui avait un caractère partiellement secret, remontent à l'Arabie saoudite.
"L'information publiée démontre que c'est l'Arabie saoudite qui est impliquée dans ces attaques et pas l'Iran car tous les organisateurs de ces attentats étaient des sujets du royaume ou habitaient sur son territoire", a-t-il conclu.