Cependant, l'Iran ne se fait pas d'illusions, se déclarant prêt à résoudre des tâches beaucoup plus importantes dans le domaine de l'exploration spatiale.
"Au cours de ces dernières années, on ne peut pas dire que l'Iran a fait une percée majeure dans l'exploration spatiale. Son progrès réside dans le fait que le pays a pu lancer dans l'espace le satellite de production nationale "Fajr", ainsi qu'une capsule biologique (avec un primate)", a indiqué dans une interview à Sputnik le célèbre écrivain et journaliste iranien, Cirus Borzoo.
Selon lui, le domaine de l'exploration de l'espace cosmique "est strictement contrôlé par les Américains, qui ne veulent pas et ne permettent pas, via différents instruments économiques, que l'Iran développe complètement son potentiel dans ce domaine".
Néanmoins, outre un vol spatial habité, promis par les dirigeants iraniens dans l'avenir, le directeur de l'Agence spatiale iranienne, Mohsen Bahrami, a annoncé le projet de mettre en orbite deux satellites de production nationale.
En 2007, le Conseil de sécurité de l'Onu a décrété un embargo sur la livraison de technologies nucléaires et spatiales à l'Iran.
Il n'en reste pas moins que Téhéran a réussi à mettre en place les infrastructures nécessaires pour réaliser ses ambitions dans ce domaine. Le pays possède son propre cosmodrome et produit des lanceurs et des satellites. Selon l'agence IRNA, les Iraniens ont déjà envoyé dans l'espace un rat, des tortues et des vers. En 2013, un singe nommé Fargam est rentré sain et sauf sur Terre après avoir passé une quinzaine de minutes à une altitude de 120 kilomètres.