Le général Christophe Gomart a évoqué ce projet d'attentat devant la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015 en France alors qu'il donnait des exemples concrets de la participation de son service à la lutte contre le terrorisme, rapporte Reuters.
Il cite le signalement de Français radicalisés susceptibles de rejoindre le territoire national, notamment de sept Français de retour du Yémen en transit à Djibouti, ou d'un "certain individu repéré en Libye et répertorié comme combattant étranger" qui s'apprêtait à entrer sur le territoire français.
"Je fournis par ailleurs des renseignements relatifs à des menaces ou projets d'actions terroristes concernant le territoire national. En 2016, près de quatre actions de ce type ont fait l'objet d'un traitement interservices suite aux renseignements DRM", ajoute-t-il.
"Je n'avais pas entendu parler de ce ressortissant brésilien qui s'apprêtait à commettre des attentats contre la délégation française aux Jeux olympiques", dit en effet Georges Fenech.
"Comment pouvez-vous le savoir?", ajoute le député. "Par nos partenaires", répond Christophe Gomart.
Selon Libération, cette partie n'aurait pas dû figurer dans le compte rendu public car le général avait pris soin d'expurger la retranscription qui lui avait été soumise par les députés.
Selon la presse brésilienne, les services de renseignement du pays craignent moins l'action de groupes islamiques organisés que de "loups solitaires" fortement armés et inspirés par l'Etat islamique.