Les incidents ont éclaté lorsque des supporters ont tenté d'entrer dans la fan-zone alors que ses accès étaient fermés, explique dans un entretien à Sputnik David Michaux, secrétaire national CRS du syndicat UNSA Police.
#Euro2016 La #FanZoneTourEiffel affiche complet. Il n'est plus possible d'y accéder
— Préfecture de police (@prefpolice) 10 juillet 2016
"Un groupe n’a pas pu rentrer dans la fan-zone étant donné qu'on était arrivé à 92.000 personnes, donc le seuil était largement atteint. Ces personnes qui viendraient de la banlieue ont voulu rentrer à tout prix et le service de sécurité de l’Euro a dit que ce n'était pas possible parce qu’il y avait un dispositif obligatoire à mettre en place et des normes à respecter. Donc ça ne leur a pas plu. Et ils se sont retrouvés de l'autre côté du secteur de la fan-zone et ils ont commencé à jeter des projectibles sur les forces de l'ordre, sur tout ce qui représentait le service de sécurité", explique-t-il.
"Après ces mêmes personnes se sont retrouvées sur les Champs-Elysées, sur le secteur du Trocadéro, un petit peu partout sur des lieux de rassemblement et ils ont fait exactement la même chose, pour ne pas faire la fête mais pour dégrader puisqu’on a eu quand-même deux vitrines qui ont été cassées sur les Champs d’après ce qu’on a, et voilà il y a eu des dégradations", a-t-il encore précisé.