Mossoul, la capitale de Daech sur le sol irakien, est secouée par une nouvelle mesure des terroristes en quête du pouvoir mondial. Dorénavant, les pharmacies de la ville ne sont plus autorisées à vendre des moyens de contraception. En cas de désobéissance, les patrons des pharmacies sont menacés de mort.
L'interdiction concerne les moyens contraceptifs, de prévention des grossesses, ainsi que ceux provoquant l'avortement, a précisé un habitant de la ville à Sputnik.
"De cette manière, les djihadistes veulent éviter les cas où une femme violée se débarrasse de son enfants non-désiré. En conséquence, les terroristes entendent se reproduire massivement dans une perspective à long terme, comptant aussi sur les générations qui suivront", a expliqué l'interlocuteur de Sputnik.
Selon lui, c'est justement à ces fins que Daech emmène des jeunes filles étrangères en Irak — pour concevoir le plus d'enfants possible et se procurer ainsi une génération nombreuse de ses disciples dans le futur. Dès les premiers jours les djihadistes se sont employés à recruter et à armer des enfants dont ils se servent souvent comme d'un bouclier humain lors des offensives des troupes gouvernementales en Irak et en Syrie.
La tactique démographique à long terme peut entraîner des conséquences catastrophiques pour l'Irak, bien que Daech soit au bord de la défaite face aux milices gouvernementales et populaires qui progressent rapidement. En clair, les terroristes qui violent des jeunes filles vont battre en retraite tôt ou tard, mais de nombreux enfants nés suite aux viols resteront soit à la charge des mères célibataires soit du gouvernement.
Dans le même temps, les troupes irakiennes mènent une offensive d'ampleur dans le sud de Mossoul, a indiqué à Sputnik le porte-parole des milices populaires de la province de Ninive Mahmud Al-Surji.
"Des dizaines de terroristes ont été éliminés et certains interpellés lors de la récente opération de libération de la base militaire de Qayyarah", a rapporté M. Al-Surji.
Non loin de la ville d'Hammam Al-Alil, des terroristes ont exécuté 30 de leurs confrères qui avaient déserté le champ de bataille lors de la libération de Qayyarah. Parmi eux figuraient quatre femmes djihadistes.