Certains ont lancé des projectiles, brûlé des poubelles et des scooters, ainsi qu'une voiture. Les forces de l'ordre les ont repoussés à l'aide de gaz lacrymogène et de canons à eau.
Sputnik a rencontré Mehdi, ancien supporter "ultra" du Paris-Saint-Germain (PSG, club de football de la capitale), qui a expliqué les violences de cette nuit-là et ce qu'aurait dû faire la police.
"Au lieu d'intervenir intelligemment, les policiers ont commencé à lancer des bombes gazeuses sur tout le monde, des familles et des enfants. Et pendant ce temps, les casseurs continuaient à se mêler dans la foule sans se faire repérer, ils ont brulé trois-quatre voitures, le métro était carrément bloqué", a noté le supporter français.
Selon lui, de tels évènements auraient dû être anticipés par les forces de l'ordre.
"Les policiers français ne sont pas assez entrainés pour ça. J'ai déjà vu des matchs en Angleterre, et ils savent quadriller les ultras, prévenir les débordements, et c'est encore bon-enfant. En France ils ont 20 ans de retard", a indiqué Mehdi.
La situation s'est calmée en cours de la soirée dans le secteur de la Tour Eiffel, mais des supporters, portugais notamment, ont continué de fêter dans la nuit la victoire de leur équipe (1-0 ap) sur les Champs-Elysées. Selon la police, deux vitrines ont été fracassées en début de nuit, mais l'ensemble restait "majoritairement festif".