Raquel Endres, la femme de l'ancien volleyeur Gustavo Endres, affirme avoir acheté à ses propres frais la torche portée par son époux lors du relais brésilien de la flamme olympique, bien que d'ordinaire celle-ci soit offerte au sportif concerné.
Gustavo Endres porte la flamme olympique. Passo Fundo, Brésil.
— Zero Hora (@zerohora) 4 juillet 2016
A en croire Mme Endres interviewée par Sputnik, tous les sportifs ne bénéficient pas de ce cadeau honorifique de la part des sponsors, loin s'en faut. Certains sont bien obligés d'en acheter une à leurs propres frais, déplore-t-elle.
"Cette torche, mon mari ne l'a pas reçue en cadeau. Je le lui ai achetée!", a-t-elle publié sur Facebook.
Et de souligner: "Les sponsors, tel que Bradesco, Nissan et Coca Cola, choisissent eux-mêmes les sportifs à qui ils offrent ces torches, tandis que tous les autres, choisis de leur côté par les municipalités locales, ne jouissent pas de ce cadeau. Cependant, ils ont la possibilité d'en acheter une à leurs propres frais. C'est ce que j'ai fait pour mon mari, même s'il était contre".
Gustavo Endres, atleta medalhista de ouro no vôlei, teve que COMPRAR a tocha olímpica de lembrança https://t.co/fttw3kgze4
— Snap: bicmuller (@bicmuller) 6 juillet 2016
De son propre aveu, M. Endres a décidé de passer ce fait sous silence pour ne pas attirer l'attention des médias locaux et ne pas susciter de polémique acharnée à cet égard.
D'après le bureau de presse des Jeux olympiques à Rio, cette pratique n'a rien d'extraordinaire, les torches olympiques étant ouvertement mises en vente. Cependant, seuls les participants du relais peuvent en acquérir une. Chaque torche coûte au moins 1.985 réals brésiliens (532 euros, ndlr) et les revenus de leur vente servent à maintenir le niveau de leur production.