Il y a des start-ups comme Pop Valet qui tentent de se faire une place sur le marché en France.
"Quand vous lancez un service, vous ne savez pas qui va l'utiliser à l'avance", avoue Alexandre Poisson, le cofondateur de Pop Valet, cité par Slate.
Cette start-up compte dix voituriers et 3.000 utilisateurs réguliers, comme des hommes qui vont à un rendez-vous d'affaires et n'ont pas le temps de tourner pour trouver une place de parking.Il est également utilisé par des automobilistes qui sortent dîner ou qui vont au cinéma et souhaitent que quelqu'un conduise leur voiture. Ce service revient un peu moins cher que l'équivalent de temps facturé par un parking parisien (5 euros la prise en charge puis 3 euros par heure et 20 euros maximum par jour).
C'est à Taïwan, un pays où la culture du service à la personne à la demande est plus développée qu'en Europe, que Nicolas Spielmann, fondateur de Mr Gustave, a eu l'idée de créer une telle société.
Ces tendances, selon l'expert Jean-Laurent Cassely, confrontent le consommateur à une interface virtuelle qui, en un clic, lui permet de se faire livrer tous les produits du catalogue devant sa porte, comme "par miracle".
"La chaîne d'événements par laquelle ce miracle est rendu possible n'affleure à la conscience qu'à condition d'en faire l'effort conscient. Le travail est réalisé par des gens que vous ne voyez pas et dont vous n'avez pas à vous soucier", conclut M.Cassely.