Entre 30.000 et 80.000 personnes, dont des Polonais, des Russes et des Juifs, ont été massacrés en 1943 par un groupe nationaliste ukrainien sur le territoire de l'ancienne République de Pologne, en Volhynie. Mais ce n'est que 73 ans plus tard que ce terrible crime a enfin été reconnu comme génocide par le parlement polonais.
Cette démarche d'un fidèle allié de l'Ukraine a apparemment pris Kiev au dépourvu. Celui-ci a promis de préparer une réponse.
Le document adopté par le sénat polonais indique que les victimes du massacre perpétré par le groupe nationaliste OUN-UPA (Organisation des nationalistes ukrainiens — Armée insurrectionnelle ukrainienne) n'ont pas été correctement honorées et que les crimes de masse n'ont pas été qualifiés de génocide, comme l'exige la vérité historique.