Des traces de TATP, un explosif primaire, ont été détectées dans le sang des kamikazes de Maelbeek et de Zaventem, rapportent les médias belges. Selon des experts, la découverte pourrait faciliter de manière importante les futures enquêtes liées aux activités terroristes.
Ainsi, il suffirait de prélever un échantillon de sang sur une personne suspectée de terrorisme pour établir si l'intéressé a été en contact avec le TATP, produit très utilisé dans la fabrication d'engins explosifs.
La substance en question a été utilisée par les kamikazes qui se sont fait exploser à Zaventem et Maelbeek le 22 mars dernier, ainsi que par la cellule djihadiste responsable des attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
Dans le même temps, il a été établi que la quantité de TATP dans le sang des employés des forces de l'ordre ayant passé des heures sur les scènes où les bombes avaient été confectionnées. Les policiers réclament dans ce contexte la confection de tenues spéciales pour les protéger à l'avenir, rapporte Le Soir.