Le premier ministre de Bavière Horst Seehofer a déclaré à la Süddeutsche Zeitung que cette somme devait être répartie sur trois ans: 1,5 milliard pour 2016, 2,5 milliards pour 2017 et 4 milliards pour 2018.
Le porte-parole du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a déjà annoncé que "le ministère ne remplirait pas cette exigence".
"Les Etats fédéraux doivent argumenter nettement la nécessité d'augmenter les dépenses pour l'intégration. Après seulement, on pourra parler de concessions financières supplémentaires", estime le ministre Schäuble.
Pour l'heure, Berlin refuse de débourser. Il est cependant disposé à accepter, à hauteur d'un milliard d'euros, les frais d'hébergement des réfugiés et la prise en charge des mineurs non accompagnés.