Les terroristes de Daech se servent de tous les moyens pour pousser en avant leur business plus que redoutable. Ils ont posté une annonce de vente d'une esclave sexuelle âgée de 12 ans à l'aide de la messagerie Telegram. Mais étant utilisateurs actifs des réseaux sociaux, ils publient également leurs annonces ailleurs, signale le New York Post.
"Vierge. Belle. 12 ans. Son prix a atteint 12.500 dollars et elle sera bientôt vendue", indique l'annonce publiée sur une chaîne arabe fermée sur Telegram, placée parmi d'autres annonces censées vendre des chatons, des armes et des équipements militaires.
WE are living on a planet gone absolutely MAD. Something has GOT to give!… https://t.co/vNRJVMN5dy
— Jenifer Destroyer (@TankDestroyer) 6 июля 2016 г.
Malgré une série de défaites militaires et son recul sur tous les fronts, les terroristes de Daech gardent toujours prisonnières quelque 3.000 femmes et filles. Dans les actions des terroristes, la cruauté se combine étonnamment avec l'utilisation des technologies les plus modernes. A travers les applications pour smartphones, Daech effectue une traite active des esclaves sexuelles considérées comme des biens matériels.
Outre Telegram, les extrémistes se servent de WhatsApp et de Facebook, mais moins souvent. Pourquoi ces préférences? Car les développeurs de ces messageries attachent une attention particulière au cryptage des conversations des utilisateurs pour protéger leur vie privée. Ces messageries considèrent comme primordiale la protection des dialogues et des données privées, et les cryptent à un point qu'elles-mêmes ne peuvent pas y accéder.
Sur WhatsApp, par exemple, on trouve une annonce de vente d'une femme avec deux petits enfants pour la somme de 3.700 dollars. Dans le même temps, le porte-parole de WhatsApp Matt Steinfeld a assuré que l'entreprise bloquait les comptes qui violent les règles d'utilisation du réseau social.