L'implication du Royaume-Uni dans la guerre en Irak en 2003 s'avère avoir coûté la vie à entre 160.400 et 179.312 civils, le nombre total des morts étant estimé à 251.000. La décision d'envahir l'Irak a été la plus difficile à prendre, a confié l'ex-chef du gouvernement britannique lors d'une conférence de presse à Londres.
La conférence de presse n'a pas laissé de marbre les internautes. A peine l'ancien premier ministre a entamé son discours, quantité d'internautes sont venus sur la Toile crier leur colère.
Les crimes de Tony Blair gravés dans la mémoire des Irakiens et de tous
Les actions de Tony Blair seront à jamais gravées dans la mémoire tant des Irakiens que du monde entier, a estimé The Independent, les lecteurs lui faisant écho et classant Tony Blair ainsi que Georges W. Bush parmi les criminels de guerre.
After Chilcot, Tony Blair will forever be remembered for Iraq. Are you really surprised people voted for Corbyn? https://t.co/YHuCWCeU92
— The Independent (@Independent) 6 июля 2016 г.
@Independent BUSH & BLAIR are war criminals.
— Mozas My (@mozas_my29) 6 июля 2016 г.
Les familles des soldats morts ne sont pas impressionnées par les mensonges de M. Blair. "Il ment toujours".
Watching this #Blair statement with some of the families of fallen soldiers, they are not impressed that "he's still lying"
— Vincent McAviney (@VinnyITV) 6 июля 2016 г.
Il essaye toujours de se persuader qu'il a pris la bonne décision.
Some of the families of fallen soldiers watching #Blair tell @itvnews "he's still trying to convince himself" #ChilcotReport
— Vincent McAviney (@VinnyITV) 6 июля 2016 г.
"Peut-être, faudrait-il que Blair fasse preuve de la dignité silencieuse des familles de ceux tombés", propose Christina McKelvie. "Nous n'avons pas besoin de ses banalités".
Maybe #Blair should practice some of the quiet dignity of the families of those lost. We don't want your platitudes.
— Christina McKelvie (@ChristinaSNP) 6 июля 2016 г.
"Tony, tu as tout raté. Et parce que tu parles sans cesse, tu ne gagneras jamais mon soutien", écrit Michael Vaughan, scandalisé.
Tony… You completely screwed up.. And just because you are speaking forever you will not get my sympathy… #Blair
— Michael Vaughan (@MichaelVaughan) 6 июля 2016 г.
"Tu dois en avoir honte!"
Shame you #Blair #IraqInquiry #Chilcot #ChilcotReport pic.twitter.com/El48Bm1qT6
— M.WASEEM SAJJAD (@MWSMUSA) 6 июля 2016 г.
Curieusement, alors que le discours de M. Blair produit l'impression d'une excuse, lui-même suggère qu'il n'a pas de quoi s'excuser.
Tony Blair's speech is effectively him saying that he apologises, but that he has next to nothing to apologise for. Staggering.
— Miriam Brett (@MiriamBrett) 6 июля 2016 г.
Certains s'accordent que l'unique conclusion qu'on peut tirer du discours de M. Blair, c'est qu'il a autorisé l'invasion "pour soutenir les Etats-Unis".
One thing becoming clear from Tony Blair’s speech: ‘supporting America’ was one of the most important reasons behind him backing the war
— Jon Stone (@joncstone) 6 июля 2016 г.
D'autres se tournent même à la religion, espérant bien que Tony Blair croit à l'enfer où évidemment il se rendra après ce qu'il a fait…
I have no use for religion. But I find some satisfaction in supposing that Tony Blair truly believes there is a hell.
— Peter A Bell (@BerthanPete) 6 июля 2016 г.
Justice sera faite
Aujourd'hui, tout ne fait que commencer. Ce n'est pas la fin, justice sera faite, fustige la présidente de la coalition Mettons fin à la guerre (Stop the War Coalition), Lindsey German.
This is the beginning not end. We will have justice #Chilcot #Blair
— Lindsey German (@LindseyAGerman) 6 июля 2016 г.
Certains mettent en garde des conséquences des révélations: "Le chiffre augmente, Tony, à vue d'œil!", lit-on au-dessus d'une capture d'écran d'une pétition récemment parue visant à expulser Tony Blair du Parti travailliste.
It's growing Tony, by the second.https://t.co/MaDq5ZmzS6 pic.twitter.com/BUwRjzNGIE
— Zak Boufont (@boufont_zak) 6 июля 2016 г.
"Ça m'écœure de voir Tony Blair, criminel de guerre, avec un chagrin hypocrite sur son visage. Il agit comme un interpeller", déclare Shlomo Anker sans détour.
seeing Tony Blair, War Criminal, with the fake sorrow in his voice makes me sick. He needs to be arrested. #Chilcot pic.twitter.com/unXWQKXXVH
— Shlomo Anker (@Hapoel4) 6 июля 2016 г.
Un criminel de guerre est un criminel de guerre et il doit être surveillé et condamné en tant que criminel de guerre, indépendamment de son apparence, martèle Moneer Elmasseek.
A war criminal is a war criminal and should be trailed and convicted as a war criminal. No matter what they look like. #Chilcot
— Moneer Elmasseek (@MoneerElmasseek) 6 июля 2016 г.
Les conséquences de l'invasion
Mais qu'est-ce que l'implication militaire du Royaume-Uni en Irak a entraîné? "Blair compare le soi-disant succès en Irak à l'+échec+ syrien. +L'Irak les a tous délogés+. Ils ont déplacé le problème vers la Syrie!", s'indigne Dougie.
#Blair compares Iraq "success" to Syria "failure".
— Dougie (@DougieMacM) 6 июля 2016 г.
"Iraq have squeezed them out"
They've moved the problem to Syria!!!!!!
La trahison de Tony Blair sur l'Irak a été poursuivie par Cameron en Libye et continue maintenant alors que Theresa May est en tête de course pour le poste de première ministre britannique.
Blair's treachery over #Iraq was continued by #Cameron over #Libya and continues now with disgraceful appointment of #TheresaMay as PM.
— Alexander Nekrassov (@StirringTrouble) 6 июля 2016 г.
Voilà sur quoi ont débouché les décisions de M. Blair qui ne regrette pourtant pas de les avoir prises.
@weenoonie @faisalislam @darini001 #Blair decisions led 2 this but not sorry for making them #InDenial#Chilcot pic.twitter.com/kyIODjOYmt
— Gordon Innes (@gdi63) 6 июля 2016 г.
Au Royaume-Uni, dans le cadre de l'enquête sur la légalité de la participation des troupes britanniques dans la guerre en Irak, 29 lettres de l'ex-premier ministre britannique Tony Blair à l'ancien président américain George W. Bush ont été publiées le 5 juillet. Des députés britanniques avaient déjà l'intention, en amont, de lancer des poursuites judiciaires à l'encontre de Tony Blair dans le cadre de l'enquête sur les circonstances de la participation de Londres dans l'intervention internationale en Irak en 2003.
La commission dirigée par l'ancien vice-ministre permanent des Affaires intérieures du Royaume-Uni John Chilcot, étudie la légalité des ordres sur la participation à l'invasion de l'Irak. Suite aux révélations, Tony Blair a exprimé ses excuses.