Révélations Chilcot: les internautes taillent Tony Blair en pièces

© REUTERS / Neil HallTony Blair
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Ses péchés révélés, l'ancien premier ministre britannique Tony Blair a exprimé des excuses, vaines paroles d'un véritable terroriste, enragent les internautes.
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Plus de 170.000 morts civiles en Irak: Blair exprime sa "peine" et ses "excuses"

L'implication du Royaume-Uni dans la guerre en Irak en 2003 s'avère avoir coûté la vie à entre 160.400 et 179.312 civils, le nombre total des morts étant estimé à 251.000. La décision d'envahir l'Irak a été la plus difficile à prendre, a confié l'ex-chef du gouvernement britannique lors d'une conférence de presse à Londres.

La conférence de presse n'a pas laissé de marbre les internautes. A peine l'ancien premier ministre a entamé son discours, quantité d'internautes sont venus sur la Toile crier leur colère.

Les crimes de Tony Blair gravés dans la mémoire des Irakiens et de tous

Les actions de Tony Blair seront à jamais gravées dans la mémoire tant des Irakiens que du monde entier, a estimé The Independent, les lecteurs lui faisant écho et classant Tony Blair ainsi que Georges W. Bush parmi les criminels de guerre.

Les familles des soldats morts ne sont pas impressionnées par les mensonges de M. Blair. "Il ment toujours".

Il essaye toujours de se persuader qu'il a pris la bonne décision.

"Peut-être, faudrait-il que Blair fasse preuve de la dignité silencieuse des familles de ceux tombés", propose Christina McKelvie. "Nous n'avons pas besoin de ses banalités".

"Tony, tu as tout raté. Et parce que tu parles sans cesse, tu ne gagneras jamais mon soutien", écrit Michael Vaughan, scandalisé.

"Tu dois en avoir honte!"

Curieusement, alors que le discours de M. Blair produit l'impression d'une excuse, lui-même suggère qu'il n'a pas de quoi s'excuser.

Certains s'accordent que l'unique conclusion qu'on peut tirer du discours de M. Blair, c'est qu'il a autorisé l'invasion "pour soutenir les Etats-Unis".

D'autres se tournent même à la religion, espérant bien que Tony Blair croit à l'enfer où évidemment il se rendra après ce qu'il a fait…

Justice sera faite

Aujourd'hui, tout ne fait que commencer. Ce n'est pas la fin, justice sera faite, fustige la présidente de la coalition Mettons fin à la guerre (Stop the War Coalition), Lindsey German.

Certains mettent en garde des conséquences des révélations: "Le chiffre augmente, Tony, à vue d'œil!", lit-on au-dessus d'une capture d'écran d'une pétition récemment parue visant à expulser Tony Blair du Parti travailliste.

"Ça m'écœure de voir Tony Blair, criminel de guerre, avec un chagrin hypocrite sur son visage. Il agit comme un interpeller", déclare Shlomo Anker sans détour.

Un criminel de guerre est un criminel de guerre et il doit être surveillé et condamné en tant que criminel de guerre, indépendamment de son apparence, martèle Moneer Elmasseek.

Les conséquences de l'invasion

Mais qu'est-ce que l'implication militaire du Royaume-Uni en Irak a entraîné? "Blair compare le soi-disant succès en Irak à l'+échec+ syrien. +L'Irak les a tous délogés+. Ils ont déplacé le problème vers la Syrie!", s'indigne Dougie.

La trahison de Tony Blair sur l'Irak a été poursuivie par Cameron en Libye et continue maintenant alors que Theresa May est en tête de course pour le poste de première ministre britannique.

Voilà sur quoi ont débouché les décisions de M. Blair qui ne regrette pourtant pas de les avoir prises.

Ex-premier ministre britannique Tony Blair - Sputnik Afrique
Guerre en Irak: les mensonges dévoilés, mais on ne refait pas l'histoire

Au Royaume-Uni, dans le cadre de l'enquête sur la légalité de la participation des troupes britanniques dans la guerre en Irak, 29 lettres de l'ex-premier ministre britannique Tony Blair à l'ancien président américain George W. Bush ont été publiées le 5 juillet. Des députés britanniques avaient déjà l'intention, en amont, de lancer des poursuites judiciaires à l'encontre de Tony Blair dans le cadre de l'enquête sur les circonstances de la participation de Londres dans l'intervention internationale en Irak en 2003.

La commission dirigée par l'ancien vice-ministre permanent des Affaires intérieures du Royaume-Uni John Chilcot, étudie la légalité des ordres sur la participation à l'invasion de l'Irak. Suite aux révélations, Tony Blair a exprimé ses excuses.

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