Selon l'agence Kyodo News, les parties se proposent de diviser le personnel civil des bases américaines en quatre catégories. Les employés qui n'en feront pas partie ne bénéficieront pas de la protection prévue par l'Accord sur le statut des forces.
"Si cet arrangement est conclu, les personnes accusées de viol et de meurtre seront exclues de la catégorie d'employés (des forces armées US)", a signalé le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida.
"C'est absurde. Des crimes sont commis aussi bien par des militaires que par des employés américains. Préciser la notion d'"employé américain" ne rendra pas l'accord sur le statut des forces militaires américaines au Japon plus efficace et ne permettra pas de prévenir les crimes. Car l'accord proprement dit qui réserve la priorité aux militaires, reste sans changement", a-t-il confié à Sputnik.
"C'est une astuce publicitaire visant à duper les électeurs", a-t-il ajouté.