Un mois avant les JO, les prostituées brésiliennes ont préparé des dépliants en anglais pour inviter les touristes au quartier chaud situé à proximité du centre-ville de Rio, leur proposant des offres à prix réduits. Les brochures indiquent aussi les prix avant réduction. Près de 3.000 tapineuses travaillent dans plus de 70 bars et boîtes de nuit dans le quartier de Vila Mimosa.
Disappointed prostitutes in Rio launch 'supermarket sale' for Olympic Games after World Cup flop pic.twitter.com/795VspASVH
— ÇapaMagENG (@CapaMagENG) 5 июля 2016 г.
Les prostituées brésiliennes craignent de voir l'échec de la Coupe du monde de football se reproduire, rapporte le Daily Mail. Certaines d'entre elles ont même commencé à apprendre l'anglais pour attirer plus de clients, mais le quartier a été presque vide pendant le championnat à cause de sa réputation dangereuse: les touristes avaient peur d'y entrer.
Find out how prostitutes in Brazil are preparing for #Olympics2016 in #Riohttps://t.co/vOyHNPL4vF pic.twitter.com/ZuLEpVcLth
— YenComGh (@yencomgh) 5 июля 2016 г.
Prostitutes in Rio de Janeiro offer 'sex sale' for Olympic Games https://t.co/YmEkra3maI pic.twitter.com/AGX9TWnD5r
— Norm Gregory (@NormGregory) 4 июля 2016 г.
"Nous attendions beaucoup de la Coupe du monde, car tout le monde nous disait que la demande serait énorme. Nous avons toutes pensé que nous ferions une fortune", déplore Aline Docinha, tapineuse de 39 ans.
La prostituée raconte que même leurs clients brésiliens réguliers ne se présentaient pas, "ils étaient trop occupés à regarder le football".
"Il y a des femmes ici pour tous les goûts, noires, blanches, potelées, mature, tout ce que vous aimez. Vous pouvez vous promener et prendre tout votre temps, jusqu'à ce que vous trouviez celle que vous aimez le plus", invite-t-elle.
Bien que la prostitution soit légale au Brésil, la possession d'une maison close, elle, ne l'est pas, et chaque établissement est officiellement inscrit comme une entreprise légitime — un bar ou un club de billard.