Dans le cadre de l'enquête sur les circonstances de la participation de Londres dans l'intervention internationale en Irak en 2003, l'ancien chef du gouvernement britannique pourrait être amené à répondre pour l'implication du pays "dans une guerre illégale à des conséquences désastreuses", selon le parlementaire Alex Salmond du Parti national écossais (SNP) cité par le quotidien The Guardian.
Un rapport de la commission d'enquête concernant la participation de Londres dans la campagne irakienne et le rôle de M.Blair dans l'intervention en Irak doit être rendu public le 6 juillet prochain.
M.Salmond rappelle que 150.000 personnes, dont 179 militaires britanniques, ont trouvé la mort lors de la guerre en Irak, qui a en outre provoqué l'émergence d'une menace terroriste inédite avec la naissance de l'Etat islamique, ou Daech.
Selon le journal, Tony Blair encourt le risque d'être banni à vie du poste de premier ministre en Grande-Bretagne, tandis que des peines plus importantes sont peu envisageables.
En octobre 2015, l'ex-chef du gouvernement a reconnu que l'intervention en Irak a 2003 a été parmi les facteurs ayant entraîné la montée en puissance du groupe djihadiste Daech, qui contrôle aujourd'hui de vastes territoires en Irak comme en Syrie voisine.