Toujours en première ligne sur les actualités, Sputnik a réussi à joindre le chef local du parti, Tobias Speckin, pour en savoir plus sur ses projets à venir.
Pourquoi préconisez-vous ce nouveau "Brexit", tout en utilisant une formule pour le moins évocatrice: "Que Brême sorte de la Basse-Saxe"?
"Ce n'est rien de moins que la volonté du peuple, la volonté des électeurs. Si vous posiez aux citadins la question de savoir si Brême fait partie de la Basse-Saxe, 100% de la population répondrait "Non" sans hésitation. Ainsi, nous prenons les devants, nous allons le faire, nous le voulons bien".
"Pour le moment, nous n'avons aucun plan concret. A mon avis, il est indispensable qu'une commission d'experts se forme sous peu. Autrement dit, il faudrait tenir compte de l'opinion publique de la région dans son intégralité".
Et que pensent de tout cela vos collègues des autres partis locaux?
"Ils n'en savent encore rien. Quoi qu'il en soit, nous allons les mettre devant le fait accompli".
De quels avantages la Basse-Saxe pourrait-elle jouir en cas de réussite de ce "Brexit"?
"En premier lieu, c'est un amortissement fiscal important à l'échelle de la région, ce qui ne constitue pas une mince affaire: notre ville n'est pas "sexy" tout en étant pauvre. Ainsi, on pourrait y remédier à l'avenir".