"Je crois que la Russie a raison dans le fait que, maintenant, les extrémistes islamistes représentent l'unique alternative à Assad. Je traite Assad de tyran, il est cruel, mais il n'égale pas les extrémistes", a rapporté John Herbst.
Selon l'ex-diplomate, Washington regardait Assad d'une manière "peu réaliste". Il est nécessaire de changer d'avis sur le maintien de son régime.
"Ce serait une bêtise de se débarrasser de lui, car la seule chose à laquelle nous parviendrons dans ce cas, c'est de permettre à des extrémistes islamistes d'arriver au pouvoir", estime l'ancien diplomate.
Les Etats-Unis et plusieurs pays occidentaux, ainsi que certains représentants de l'opposition syrienne, voyaient l'issue du conflit syrien dans le départ du président Assad du pouvoir, et insistaient sur le fait qu'il n'y avait pas de place pour le dirigeant syrien dans l'avenir du pays.
De son côté, Moscou a affirmé à plusieurs reprises que l'avenir de Bachar el-Assad et du gouvernement syrien se trouvait dans les mains du peuple syrien.