Seize perquisitions ont été menées contre des cellules présumées du groupe Etat islamique (EI) dans trois quartiers défavorisés d'Istanbul — Pendik, Basaksehir et Sultanbeyli — et dans la ville côtière d'Izmir, rapporte l'agance anatolienne de presse.
Il n'a pas été précisé si ces opérations étaient directement liées à l'attentat de mardi.
Neuf activistes présumés, qui auraient été en contact avec des membres de l'EI en Syrie, ont été interpellés lors de quatre opérations menées à Izmir, précise l'agence de presse.
Les personnes arrêtées sont accusées de financement, de recrutement et de soutien logistique en faveur de l'EI.
Les autorités turques et des responsables américains estiment que l'attaque contre l'aéroport international Ataturk mardi est l'oeuvre de l'organisation djihadiste.
Les trois assaillants ont d'abord fait usage d'armes à feu pour créer des mouvements de panique avant que deux d'entre eux déclenchent leur ceinture d'explosifs à l'intérieur de l'aéroport. Le troisième a fait de même à l'entrée du bâtiment.
L'aéroport international Atatürk a été frappé mardi par deux explosions, suivies d'un échange de tirs.