La base World-Check appartenant à la société Thomson Reuters comprend les données de 2,2 millions de personnes physiques et d'organisations soupçonnées d'avoir commis des crimes financiers, financé le terrorisme, ainsi que d'avoir organisé des systèmes de blanchiment d'argent.
La base de données en question est utilisée par 49 des 50 plus importantes banques du monde et 300 organes gouvernementaux et services de renseignement de divers pays.
Chris Vickery n'envisage pas d'utiliser la base pour son propre bénéfice et a déjà contacté Thomson Reuters afin de l'informer de la fuite. La société a confirmé le fait mais a fait savoir que les données, recueillies dans cette base, n'étaient plus d'actualité.
Par ailleurs, la base de Thomson Reuters est réputée pour avoir faussement accusé certaines personnes et organisations de terrorisme.
Selon Chris Vickery, la location initiale de la fuite reste toujours vulnérable, donc ouverte à tous les utilisateurs, et Thomson Reuters s'efforce de résoudre ce problème.