Dans un communiqué, le groupe revendique ces actions qui s'inscrivent selon lui dans le cadre des protestations contre la loi travail. La CGT souligne que "le gouvernement ne veut rien entendre (…) et s'obstine à porter ce projet".
Les coupures ont ciblé les députés et les sénateurs socialistes du département, indique le syndicat. Selon Eric Rebière de la CGT Energie, les coupures ciblées ont été réalisées là "où il y avait un symbole politique et économique fort", dont au domicile du sénateur socialiste Bernard Cazeau à et du député du PS Pascal Deguilhem.
Ce dernier s'est par la suite inquiété auprès des services d'Enedis de ces coupures intempestives, estimant que ce n'était pas "une façon de faire avancer la lutte".
"Je pense que des voisins ont été touchés également, ce qui est totalement anormal, c'est contraire aux bonnes règles", a déclaré M.Deguilhem cité par France Bleu.
La société Enedis, chargée de la gestion des réseaux de distribution d'électricité en France, a pour sa part ouvert une enquête sur ces coupures "sauvages".