En compagnie d'un journaliste de l'hebdomadaire Valeurs actuelles et le président de l'association Parents contre la drogue Serge Lebigot, M.Debré a payé sa commande avec la carte bleue avant de recevoir, par la Poste, deux enveloppes en plastique "pour éviter les odeurs et les chiens renifleurs" couvertes de papier kraft.
Par la suite, l'élu a acheminé les stupéfiants achetés avec ses deux complices jusqu'à l'Assemblée nationale, en vue de prouver qu'il était possible d'acheter des drogues "aussi facilement que l'on commande une paire de chaussures".
Selon M.Debré, le darknet, réseau souterrain où s'opère la majorité des transactions illégales telles que le trafic d'armes, d'hommes ou d'organes, constitue "le plus grand supermarché de l'horreur du monde".
"Je demande que soit mis en place un véritable programme de lutte contre le trafic au sein de l'Union européenne", a-t-il déclaré devant les députés.
Il a également appelé le premier minsitre Manuel Valls à interdire les bitcoins, une monnaie virtuelle qui, selon lui, profite aux trafics et au blanchiment d'argent.