Les sénateurs socialistes, communistes, écologistes et RDSE (à majorité PRG) ont voté contre, tandis que la droite, majoritaire au Sénat, a voté pour.
A l'issue du vote, la ministre du Travail Myriam El Khomri a assuré qu'elle restait "tenace et déterminée à amener ce projet de loi jusqu'au bout".
#LoiTravail Résultats du vote solennel 👉 185 "pour" / 156 "contre"#directsénat pic.twitter.com/IqJSNHOC3q
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Au nom des socialistes, Nicole Bricq a dénoncé un texte "complètement déséquilibré" par la Chambre haute. "En plein débat des primaires, il vous fallait montrer vos muscles et donc faire des prises de guerre. Mais était-il bien nécessaire de revenir sur les 35 heures?", a-t-elle lancé à la majorité sénatoriale. L'écologiste Jean Desessard a dénoncé un texte qui amène au "moins disant social".
.@nbricq (@senateursPS): “La majorité sénatoriale a dénaturé le texte.” #directsénat #LoiTravail pic.twitter.com/hR6TGgntC2
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En revanche, pour Alain Milon, président (LR) de la commission des Affaires sociales, le texte du Sénat "constitue une vraie réforme qui ne tombe pas dans la caricature que certains ont dénoncée".
.@SenateurMilon(@lesRep_Senat): “Le #Sénat a reconstruit un texte qui reprend et consolide la logique de souplesse.” pic.twitter.com/ealGoxkNK5
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Dominique Watrin (Communiste, républicain et citoyen), a critiqué un "projet de droite qui est le frère siamois du projet du gouvernement". "Nous ne sommes pas dupes", a-t-il lancé.
.@WatrinDominique (@crcsenat): “Le texte modifié par le #Sénat n’est pas si éloigné de celui du @gouvernementFR.” pic.twitter.com/lVH7wkMWkv
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Dans la foulée du vote, députés et sénateurs, réunis au sein d'une commission mixte paritaire (CMP), ont échoué à trouver une version commune, sans surprise au vu de l'évolution du projet lors de son passage devant la Chambre haute.
En effet, les sénateurs ont mis fin au verrou des 35 heures, supprimé la généralisation de la garantie jeunes, partiellement vidé le compte personnel d'activité, revu à la hausse les seuils sociaux, ou encore rétabli le plafonnement des indemnités prudhomales (à 15 mois de salaire).
Cette version devrait toutefois être détricotée par les députés lors d'une nouvelle lecture à partir du 5 juillet, pendant laquelle le gouvernement n'exclut pas de recourir à nouveau à l'article 49-3 pour faire adopter sa version sans vote.
Et si le Premier ministre Manuel Valls a fait un pas en acceptant de recevoir mercredi et jeudi les organisations syndicales et patronales, Matignon a prévenu qu'il n'était pas question pour autant d'ouvrir des "négociations" sur le texte, mais de "faire un point" avec chacun sur les points d'accord et de désaccord.