Charles de Gaulle: Enfin l'Angleterre a demandé à son tour à y entrer mais suivant ses propres conditions. Cela pose sans aucun doute à chacun des six Etats et ça pose à l'Angleterre des problèmes d'une très grande dimension. L'Angleterre, en effet elle, est insulaire. Elle est maritime. Elle est liée par ses échanges, ses marchés, ses ravitaillements aux pays les plus divers, et souvent les plus lointains. Elle exerce une activité essentiellement industrielle et commerciale, et très peu agricole. Elle a dans tout son travail des habitudes et des traditions très marquées, très originales. Bref, la nature, la structure qui sont propres à l'Angleterre diffèrent profondément de celle des continentaux.
Nigel Paul Farage: Ce n’est pas une Europe de paix, c’est une Europe de la division, c’est une Europe de la discorde, c’est la recette pour le ressentiment.
Nigel Paul Farage: Nous avons à présent besoin d'un gouvernement Brexit!
Britanniques: Le 23 juin 2016!
Jean-Claude Juncker: Vous vous battez en faveur de la sortie. Le peuple britannique a voté en faveur de la sortie. Que faites-vous là?
Frank-Walter Steinmeier: On ne laissera personne nous prendre notre Europe.
Jean-Marc Ayrault: C'est un fait, les Britanniques ont choisi. Et il faut respecter le vote du peuple britannique.
Jean-Claude Juncker: Le Brexit n'est pas un divorce à l'amiable.
Alain Juppé: Celui qui a pris l’initiative de divorcer doit partir sans tarder.
Angela Merkel: Le Royaume-Uni doit invoquer l’article 50. Avant cela, aucune négociation ne sera possible. Il n’y aura aucune discussion formelle ou informelle avant que l’article 50 soit activé.
Martin Schulz: Cette attitude d’hésitation, simplement pour faire le jeu tactique des conservateurs britanniques, nous nuit à tous, poursuit-il. C’est pourquoi nous comptons sur le gouvernement britannique pour tenir ses promesses dès maintenant et le sommet de mardi sera le bon moment.
François Hollande: Il faut engager le plus vite possible la procédure de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et ensuite engager les négociations qui suivront. Je n'imagine pas que le gouvernement britannique, quel qu'il soit, ne respecte pas le choix de son propre peuple.
Charles Michel: Il faut de la clarté pour éviter un mauvais feuilleton sur le départ.
Federica Mogherini: Ils disent que c'est un moment difficile pour l'Europe. Oui, c’est certain. Mais c'est surtout un moment difficile pour le Royaume-Uni. La menace existe avant tout pour la Grande-Bretagne: pour son avenir, sa cohésion, sa stabilité politique.