Récemment, les pays-membres de l'UE ont convenu de prolonger de 6 mois les sanctions contre la Russie, mais certains pays, dont l'Italie, l'Allemagne et la Grèce, cherchent à les atténuer, rapporte le journal Wall Street Journal (WSJ). Le Royaume-Uni était le plus fidèle partisan de la chancelière allemande Angela Merkel sur la question des mesures restrictives contre la Russie, selon le journal, mais maintenant Mme Merkel a perdu cet allié.
Selon le WSJ, si avant le Brexit on s'attendait à ce que le sommet prochain de l'UE démontre l'unité de l'Ouest dans les questions clés, maintenant la sortie britannique risque devenir le prétexte à une discussion sur la désintégration de l'Union.
"Les sanctions contre la Russie ont subi le plus grand coup. La politique des sanctions sera affaiblie car la voix de la Grande-Bretagne ne sera pas aussi fort qu'on l'espérait", a déclaré un ancien fonctionnaire de l'Otan et chercheur de la société de conseil Rasmussen Global, cité par le WSJ.
D'autre part, les autorités européennes pourront mener une politique de sécurité indépendante de l'Otan et créer une armée européenne, estime le journal.
Les Britanniques ont choisi le 23 juin de quitter l'Union européenne, avec 51,9% des voix. Après les résultats du référendum, le premier ministre britannique David Cameron a déclaré que le choix du peuple serait respecté et a annoncé son intention de démissionner, mais il assurera la transition jusqu'en octobre.