"Pour exprimer un souhait, je dirais que c'est mieux qu'il le fasse", a-t-il déclaré à Prague, où il doit rencontrer ses homologues tchèque, polonais, hongrois et slovaque pour débattre des conséquences du référendum britannique sur le "Brexit".
Mais comme l'a dit David Cameron dès le lendemain de la consultation, le Premier ministre britannique estime qu'il n'a "pas la légitimité" pour le faire et entend laisser son successeur enclencher l'article 50 du traité de l'UE, ce qui freine la volonté française de régler rapidement le dossier.
"Bien sûr, il faut que les Britanniques règlent le problème de qui les représente", a admis Jean-Marc Ayrault.
Le chef de la diplomatie française a émis l'espoir que David Cameron donnerait des indications à ses partenaires européens dès le Conseil européen de mardi et mercredi à Bruxelles.
Il a estimé que la négociation puisse "démarrer le plus vite possible et le cadre doit être fixé, je le souhaite, au Conseil européen demain et après-demain. Il est important de préserver l'unité des 27, de beaucoup échanger entre nous", rapporte Reuters.
Dans les négociations sur les relations entre le Royaume-Uni et ses partenaires dans le cadre du Brexit, il n'est pas garanti que les Britanniques aient "un accès au marché unique sans la libre circulation", comme ils le demandent, a-t-il conclu.