Rappelons au passage que la surface de cette planète naine, même si certains astronomes refusent de la considérer comme telle, est couverte de couches successives d'azote gelé qui, comme les scientifiques l'affirment, seraient susceptibles de se déplacer au fil du temps.
Un tel déplacement, poursuivent-ils, n'est possible qu'à condition que l'épaisseur d'un bloc de glace varie entre 400 et 1.000 mètres. Une région de Pluton présente à cet égard un exemple évocateur: il s'agit de la plaine Sputnik, notamment de sa partie orientale qui se situe près de la région montagneuse de Tombo d'où plusieurs blocs de glace auraient glissé vers le bas il y a des centaines d'années.
Pour étayer leur hypothèse, les astrophysiciens ont mis au point un modèle visant à visualiser le déplacement de la calotte glaciaire sur la surface de Pluton, composée à son tour de méthane gelé. La recherche a été réalisée grâce à plusieurs données recueillies par la sonde New Horizons.
Pluto May Harbor a Liquid Ocean | @SPACEdotcom https://t.co/3aeRyoViVv pic.twitter.com/SsuFzEfyVM
— The SETI Institute (@SETIInstitute) 25 juin 2016
Début septembre, la sonde New Horizons a commencé à transmettre à la Terre des données collectées lors d'un voyage vers le point extrême du système solaire.
La sonde New Horizons a été lancée le 19 janvier 2006 avec pour objectif d'étudier la planète naine, Pluton, et ses satellites. En juillet 2015, elle s'est approchée au plus près de Pluton et a transmis à la Terre une série de photographies et de données qui devraient permettre d'étudier en profondeur la planète et ses environs.
NASA LIES! PLUTO Images From 3 Years Prior To Probe's Arrival! 5/29/16 https://t.co/0wtTOwi62p pic.twitter.com/E59H7qrOHq
— UFO TV Channel (@UFOtvChannel) 17 juin 2016
Les résultats préliminaires de la recherche en question ont été publiés sur le site arXiv.org.