Certains Européens ont pris en grippe l'Union européenne, et le Washington Post en cite sept raisons, alors que le Royaume-Uni a décidé de se retirer de l'UE.
Tout d'abord, les salaires exorbitants des bureaucrates européens révoltent les contribuables du Vieux Continent.
"Alors que certains pays de l'Europe sont contraints d'appliquer des mesures d'austérité drastiques, la plupart des employés du staff de l'UE sont généreusement rémunérés et profitent d'une imposition fiscale minimum", écrit Michael Birnbaum, chef du bureau bruxellois du journal américain.
Le journaliste pointe aussi les déplacements réguliers et très onéreux des députés du Parlement européen entre Strasbourg et Bruxelles. L'entretien des QG parlementaires dans ces deux villes coûte 200 millions de dollars par an (179,8 millions d'euros).
Les normes imposées par l'UE constituent la troisième raison du mécontentement, Bruxelles allant même jusqu'à règlementer la "courbe des bananes" et ce, en premier lieu pour les producteurs et les grossistes.
L'absence de transparence lors de la prise de décisions est, selon le Washington Post, la quatrième raison de l'irritation des Européens.
Par ailleurs, l'UE ne fait aucun cas du refus de telle ou telle initiative par les électeurs et arrive finalement à trouver un moyen pour l'imposer.
La foule de traducteurs et d'interprètes de conférence employés par l'UE coûte les yeux de la tête, mais Bruxelles ne s'en soucie pas et dépense l'argent sans compter.
Enfin, les excès bureaucratiques agacent les Européens.
Auparavant, ce même journal américain a publié la liste des pays qui voudraient emboiter le pas au Royaume-Uni et se retirer de l'Union européenne. Il s'agit en l'occurrence de la Suède, de la Grèce, du Danemark, des Pays-Bas, de la Hongrie et de la France.
Jeudi 23 juin, les Britanniques se sont prononcés par référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni au sein de l'UE. Les premiers résultats ont été annoncés quelques minutes après la fermeture des bureaux de vote et donnaient les partisans du "Remain" gagnants. Toutefois, le résultat définitif a changé la donne. A 51,9% le pays a choisi de quitter l'UE. Un cas sans précédent.
Suite à la publication des résultats, le premier ministre David Cameron a annoncé sa démission.