Le président du Conseil européen Donald Tusk a déclaré que l'UE était prêt à un tel résultat du référendum:
"Il s'agit d'un moment historique mais assurément ce n'est pas un moment pour des réactions hystériques", a souligné M. Turk, l'air grave, lors d'une brève allocution.
Il s'est dit sûr de l'avenir de l'Union européenne:
"Je voudrais également vous assurer qu'il n'y aura pas de vide juridique. Avant que le Royaume-Uni ne quitte officiellement l'Union européenne, le droit de l'UE sera appliqué tant à l'endroit du Royaume-Uni qu'en son sein", a déclaré le président. "Tout ce qui ne tue pas rend plus fort", a-t-il ajouté.
Le président du Conseil européen Donald Tusk prévoyait que les Britanniques choisiraient la sortie de l'UE et l'a dit à la Première ministre polonaise Beata Szydlo qu'il a appelée mardi, a révélé vendredi le chef de la diplomatie polonaise Witold Waszczykowski.
"Il a prédit cette situation, ce qui veut dire que Bruxelles, les fonctionnaires de Bruxelles étaient préparés et s'attendaient à un tel résultat, qui est arrivé", a dit le ministre sur la chaîne de télévision privée Respublika.
Le "divorce" du Royaume-Uni avec l'UE "conformément aux procédures peut prendre même plus de dix ans", a encore dit le chef de la diplomatie polonaise.
"Nous voulons tous maintenir l'UE, mais la question est de savoir sous quelle forme", a-t-il ajouté.
Interrogés avant le référendum, ils ont en grande majorité déclaré qu'ils n'avaient pas l'intention de rentrer en Pologne, mais plutôt, si nécessaire, migrer vers un autre grand pays occidental, en premier lieu la France ou l'Allemagne.