L'ancien premier ministre britannique Tony Blair a déclaré que la sortie de l'UE pourrait provoquer un deuxième référendum sur l'indépendance de l'Ecosse.
"Je suis très triste pour notre pays, pour l'Europe et pour le monde. (…) David Cameron a raison d'attendre pour invoquer l'article 50 du traité de Lisbonne car il faut réfléchir aux conséquences. Nous devons stabiliser la situation dans notre pays", a-t-il déclaré.
De son côté, le maire de Londres Sadiq Khan s'est prononcé favorablement sur l'avenir de la Grande-Bretagne hors de l'UE:
"Le Royaume-Uni peut survivre et prospérer hors de l'Union européenne. Je veux envoyer un message clair aux Britanniques, ainsi qu'aux entreprises et aux investisseurs du monde entier: il n'y a pas de raison de paniquer", a-t-il fait remarquer.
Les Britanniques ont voté jeudi à 51,9% des voix pour sortir de l'Union européenne, contre 48,1% pour rester, selon les résultats définitifs publiés vendredi matin par la commission électorale. 17,4 millions de personnes ont voté pour le Brexit et 16,1 millions pour rester dans l'UE.
Après les résultats du référendum, le premier ministre britannique David Cameron a déclaré que le choix du peuple serait respecté et a annoncé avec des sanglots dans la voix son intention de démissionner, mais il assurera la transition jusqu'en octobre.
En boutant le Royaume-Uni hors de l'Union européenne, Boris Johnson, l'ancien maire de Londres et bouillonnant chef de file des partisans du Brexit a gagné son incroyable pari et peut désormais frapper à la porte de Downing Street.