"L'heure du plan B va sonner. Ma candidature pour l'élection présidentielle est celle de la sortie des traités européens. Plus que jamais l'intérêt de notre pays est celui d'une politique de coopération sur le vieux continent et avec le monde plutôt que le libre-échange et la concurrence libre et non faussée", a-t-il déclaré dans un billet posté sur son compte Facebook.
"La leçon est que l'Union européenne, on la change ou on la quitte. Comme d'habitude, les eurocrates préparent déjà depuis plusieurs mois en secret avec madame Merkel un nouveau traité pour 2017 qui ne tiendra compte d'aucune des leçons évidentes de la situation", a poursuivi le député européen.
Selon le candidat de "la France insoumise", crédité d'entre 10 et 15% des intentions de vote au premier tour dans les différents sondages, le Brexit signe "le début de la fin d'une époque". Il n'a pas manqué d'évoquer le référendum de 2005 lorsque les Français ont voté contre la constitution européenne.
"Bien sûr, la caste des eurolâtres ne tiendra aucun compte de ce qui vient de se passer et continuera de fustiger les +extrêmes+, le +repli sur soi+ et l'amour des peuples pour leurs libertés et dignité sociale. Plus dure sera leur chute. L'élection présidentielle de 2017 en France en est l'occasion", a-t-il conclu.