Selon l'agence, les Pays-Bas, qui assument la présidence de l'UE, ont insisté pour que la décision sur une prolongation des mesures antirusses soit prise par le Conseil de l'UE le 24 juin. Cependant, l'examen de cette question a été reporté.
"Cette question n'a pas été mise à l'ordre du jour car on ignore si le gouvernement français aura le temps de s’entendre avec son parlement", a déclaré la source.
Toujours selon la source, cette procédure n'est qu'une formalité pour Stockholm et Londres et doit être achevée d’ici la fin de la semaine.
Toutefois, la proposition de l'Union européenne peut faire face à une résistance en France. Début juin, le Sénat français a adopté une proposition de résolution européenne appelant à alléger les sanctions imposées à la Russie. Au total, 302 sénateurs se sont prononcés en faveur du document, alors que 16 ont voté contre. Précédemment, une résolution simlilaire a été adoptée par l'Assemblée Nationale.
Le 21 juin, les représentants permanents de l'UE ont convenu de proroger de six mois les sanctions antirusses qui arrivent à expiration le 31 juillet. Cependant, cinq pays sont prêts à se prononcer en faveur d'un allègement ou d'une levée des sanctions, à savoir Chypre, la Hongrie, la Grèce, l'Italie et la Slovaquie.