La technologie précédente nécessitait que tous les maillons de la chaîne de communication, à savoir les satellites, soient simultanément prêts à recevoir des signaux et à les renvoyer plus loin. Cependant, la période durant laquelle tous les satellites pouvaient renvoyer le signal était limitée et le signal n'arrivait pas toujours à parcourir tout l'itinéraire au premier essai. Par conséquent, de temps en temps, les services de communication ont dû reprendre tout le processus.
La nouvelle technologie doit résoudre ce problème. Elle est appelée DTM ce qui peut être traduit comme "réseau résistant à des retards et à des ruptures". A l'aide de cette technologie, à l'heure actuelle, chaque satellite peut non seulement transmettre le signal, mais également le sauvegarder, ce qui fait qu'il n'est plus nécessaire de tout transmettre simultanément.
Désormais, les données réparties en blocs peuvent être transmises progressivement, au fur et à mesure de la disponibilité des appareils prêts à recevoir et à traiter le signal. Ceci permet d'accélérer la vitesse de la retransmission et de diminuer les pertes.
L'agence spatiale avoue avoir testé ce système durant quelques années avant de le déployer et de le rendre pleinement opérationnel.