L'Arabie Saoudite perd son importance stratégique pour les Etats-Unis avec la chute du prix de petrole et une independence petrolière Nord Americaine croissante. Et le President American Barack Obama a du appaiser le Royaume lors d'une récente visite officielle puisque les Saoudiens avaient du mal a supporter l'idée d'un rapprochement entre les Etats-Unis et l'Iran — l'ennemi juré du Royaume. L'accord commercial annoncé cette semaine entre Boeing et l'Iran pour 100 avions civils n'a sans doute pas trop plu aux pouvoirs Saoudiens non plus. Les partenaires de danse, sont-ils en traîn de changer?
INVITE: Olivier d'Auzon est écrivain, consultant juriste auprès de la Banque mondiale et de la Commission européenne, et auteur du livre "Le grand échiquier de Poutine"
"Je suis contre les sanctions: on sanctionne la Russie et cela pose des problèmes à l'Ouest. Des sanctions contre l'Arabie Saoudite seraient contre-productives. Il ne peut y avoir de paix en Syrie sans accords entre Sunnites et Chiites, entre Saoudiens et Iraniens. Obama doit donc jouer une realpolitik."
Des fonds auraient été transférés vers la fondation de Hilary Clinton de la part de l'Arabie Saoudite:
"Les déclarations de Clinton concernant la Syrie me donnent des craintes: la Syrie est unie grâce à El Assad, qui réunit les chrétiens et les minorités. Les occidentaux ont voulu le remplacer, mais par qui? Il y a accord actuellement entre Lavrov et Kerry pour garder El Assad, tant que Daech existera."