Donald Anderson estime qu'en frappant la Russie de sanctions, l'Occident a suspendu le dialogue avec ce pays jusqu'à ce qu'il mette fin à l'"occupation" de la péninsule de Crimée. Or, ce dialogue doit être relancé, et avant tout dans l'intérêt de l'Occident.
"Le danger réside dans le fait que la communauté internationale s'est mise au pied du mur à l'égard de la Crimée et les sanctions seront prolongées jusqu'à ce que la Russie ne renonce pas à l'occupation", a-t-il déclaré lors des débats à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Or, il n'existe pas la moindre chance que la Russie quitte la Crimée, a-t-il rappelé. Donc le dialogue avec la Russie ne sera jamais rétabli.
"Il n'y aura jamais de dialogue, c'est pour cela que je pense que nous devons nous diriger progressivement vers le dialogue, voir s'il y aura une quelconque réaction de la part de la Russie", a-t-il proposé.
Les relations entre les pays européens et Moscou se sont aggravées suite au début de la crise en Ukraine et au rattachement de la Crimée à la Russie en 2014. Les Etats-Unis, l'Union européenne et plusieurs autres pays lui ont imposé des sanctions. En août de la même année, la Russie a adopté des contre-mesures ayant interdit l'importation de certaines denrées depuis les pays ayant frappé de restrictions l'économie russe.