"Je ne peux pas dire si ce genre de contacts existe, mais le besoin de rétablir les relations est évident", a indiqué à Sputnik İsmail Hakkı Pekin, ancien chef du service de renseignement de l'état-major général de la Turquie.
"J'ai remarqué que la partie syrienne a adouci sa position. Les représentants du ministère turc des Affaires étrangères laissaient sentir une tendance similaire", a souligné le responsable, qui participe à des rencontres bilatérales.
"L'intégrité de la Syrie signifie l'intégrité de la Turquie. Si le projet américain avait été réalisé et si la Syrie avait été dépecée, la situation en Turquie aurait été beaucoup plus instable qu'aujourd'hui. Le nombre d'attentats se serait accru. Mais l'Amérique a essuyé un échec dans la région. Recep Tayyip Erdogan embrassera la main qu'il n'a pas pu casser", a conclu İsmail Hakkı Pekin.