Selon M. Tchernov, il n’a utilisé que des médicaments de réanimation standard.
"J’ai infligé le maximum de dégâts aux patients ennemis avec des médicaments. A première vue, cela ressemblait à une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou tout simplement quelque chose d'incompréhensible. Seule une expertise scrupuleuse et coûteuse peut découvrir la vraie raison de la mort d’une personne", a déclaré le médecin-tueur.
Le réanimateur ukrainien a ajouté qu’il avait envoyé toutes les données personnelles et les diagnostics des patients au Service de sécurité ukrainien (SBU) par courriels et via Skype.
"Beaucoup de mes collègues, malheureusement, croient que les médecins sont hors de la politique. Mais je ne cesse d’assurer tout le monde que le serment d'Hippocrate ne doit pas servir de prétexte pour aider l'ennemi", a raconté Alexandre Tchernov.
M. Tchernov a souligné qu’après avoir quitté la DNR il a continué à pratiquer la médecine dans les territoires sous le contrôle de Kiev.