Ces derniers mois, de nombreuses trêves ont été annoncées dans Alep, ville divisée du nord de la Syrie, mais le front s'est à nouveau embrasé. Les habitants sont souvent victimes des tirs de roquettes des insurgés sur les quartiers gouvernementaux.
La Russie avait annoncé l'entrée en vigueur de la dernière trêve à partir de jeudi "00H01 (21H00 GMT mercredi)" et pour 48 heures, afin de "réduire le niveau de violence" dans la ville meurtrie.
En riposte, ces derniers ont pilonné à l'artillerie lourde les quartiers ouest aux mains de l'armée.
Profitant des quelques heures de répit dans la matinée, les habitants du secteur rebelle avaient pu, pour la première fois depuis le début du ramadan, faire leurs achats.
Début juin, les quartiers est d'Alep se sont retrouvés assiégés après des frappes intenses sur la route Castello, seule route de ravitaillement pour ce secteur. Mais des véhicules parviennent à acheminer des provisions la nuit, à la faveur de l'obscurité.