Il s'agit de navires cargo transportant plus de 10.000 tonnes de fret. Parmi eux, on compte deux porte-conteneurs battant pavillon turc et libérien, trois bateaux sous les drapeaux du Panama, de la Bolivie et de la Tanzanie et un navire de transport de bovins enregistré aux Comores, rapporte Le Figaro citant les services secrets proche-orientaux.
Les agences de renseignement croient que chacun d'entre eux cache des armes légères, comme des Kalachnikovs.
"Notre mission est de les localiser en mer et de les neutraliser avant qu'ils touchent la terre libyenne. Ils n'ont pas pu s'échapper, que ce soit par le canal de Suez ou par Gibraltar, nous les aurions repérés. Ils traînent certainement en Méditerranée", a déclaré une source du journal.
Les services secrets estiment qu'en plus des six navires recherchés il y en aurait d'autres qui seraient partis des ports turcs et auraient échappé à l'attention des agences de renseignement.
Les agences de renseignement ne savent pas qui se cache derrière ces navires, soit les services secrets turcs ou le gouvernement. "Une chose est certaine: l'EI, leur destination finale, a reçu une assistance en Turquie au moment du départ des navires chargés d'armes", conclut le journal.