Le parquet de la république autoproclamée du Kosovo a démantelé un réseau criminel impliquant des médecins et deux cliniques privées qui s'enrichissaient en pratiquant des opérations chirurgicales fictives sur des patients, y compris sur des morts.
"Certains médecins percevaient des pots de vin allant jusqu'à 500 euros de la part d'hôpitaux privés, et ce, pour prescrire aux patients la pose du stent dans ces mêmes cliniques. Ces prescriptions étaient signées même au nom de patients morts", indique le parquet dans un communiqué, cité par l'agence Reuters.
Parmi les protagonistes de l'affaire figure un ex-ministre de la Santé du pays, dont le nom n'a pas été révélé à la presse. La justice estime qu'il signait ces faux documents qui ont apporté 4,5 millions de dollars aux cliniques mêlées dans l'affaire.