Téhéran a soutenu mardi devant la plus haute juridiction de l'ONU que "l'Iran et les sociétés publiques iraniennes jouissent de l'immunité de juridiction à l'égard des tribunaux des Etats-Unis d'Amérique".
La Cour suprême américaine a décidé le 20 avril la saisie de près de deux milliards de dollars des fonds iraniens actuellement gelés à New York et correspondant à des obligations dans lesquelles avait investi la banque centrale d'Iran.
Cette décision américaine, qualifiée de "vol manifeste" par le président iranien Hassan Rohani, est intervenue dans un contexte sensible de rapprochement entre les diplomaties iranienne et américaine, plusieurs mois après la signature à Vienne de l'accord historique sur le nucléaire iranien.
L'Iran, qui accuse les Etats-Unis de "violations du traité d'amitié de 1955", "a officiellement porté plainte hier (mardi, ndlr) devant la Cour internationale et nous poursuivrons notre plainte jusqu'à parvenir à un résultat", a déclaré mercredi soir le président Hassan Rohani, cité par les médias iraniens.