"L'Europe a terriblement besoin de réforme. Mais elle n'y parviendra pas sans un choc. La sortie du Royaume-Uni, qui freine en permanence, pourrait être cet électrochoc qui déclenchera une vraie réforme, pour plus d'intégration politique et de cohérence", estime-t-il.
M.Assange souligne qu'une partie des banques et de la City est favorable à la sortie du pays de l'Union européenne.
"Officiellement, le Brexit serait mauvais pour les affaires mais en réalité, la classe dirigeante de ce pays veut pouvoir faire ce qu'elle veut et les régulations de Bruxelles en matière financière ou de transparence lui tapent sur le système", écrit Julian Assange.
"C'est le premier bloc économique et culturel au monde, et il est ridiculement faible sur le plan politique, notamment en matière de politique étrangère (…). Il faut absolument qu'émerge une troisième voix, un choix alternatif, entre le bloc américain et ses alliés d'une part, et le bloc chinois et ses alliés d'autre part", avance-t-il.
Dans le même temps, M.Assange avoue avoir un "intérêt personnel" dans l'éventuelle sortie de Londres de l'UE: en cas de Brexit, le mandat d'arrêt européen émis contre lui cesserait d'être. Néanmoins, il reconnaît ne pas croire en l'éventuelle victoire du Brexit lors du référendum programmé pour le 23 juin prochain.