"L'enquête se poursuit et elle doit conduire à de nouvelles interpellations, a-t-il annoncé après être arrivé dans la banlieue de Magnanville, le lieu de l'attaque de lundi. Ce qui nous importe au sein de l'appareil d'Etat (…) c'est que nous puissions faire avancer cette enquête de manière à mettre hors d'état de nuire d'éventuels complices".
Lundi soir, Larossi Abballa, 25 ans, a tué un agent de police et sa compagne, elle aussi policière, dans la ville de Magnanville, en banlieue parisienne. Ensuite, il a été éliminé par les forces de l'ordre lors d'une opération spéciale. Larossi Abballa était fiché par la police. D'après l'AFP citant des sources proches de la police, il avait été impliqué en 2013 dans une affaire portant sur un réseau terroriste en France et au Pakistan.
Avec ses complices, il aurait envisagé de recruter des volontaires sur le territoire français afin de les envoyer vers les camps d'entraînement des terroristes au Pakistan. A l'époque, Larossi Abballa et ses camarades ont écopé trois ans de prison. Après sa libération, Abballa a ouvert une brasserie, ce que le ministère de l'Intérieur a considéré comme un signe de son redressement.
Juste après l'attentat, Daech a publié un communiqué revendiquant l'assassinat des deux policiers.